Je sais qu’on ne sait jamais (Jean Gabin)

6 avril 2020

« Socrate a toujours refusé de mettre ses idées par écrit. La méthode de Socrate consistait en un style de conversation conçu pour exposer les contradictions entre les différences croyances de l'individu.

Platon et Xénophon disciples de Socrate sont les auteurs de dialogues socratiques qui ont été retrouvés.

Dans leurs dialogues les disciples de Socrate le représentent abordant les sujets les plus divers, dans les situations les plus variées et avec tous types d'interlocuteurs….que Socrate aurait pu rencontrer.

Le dialogue socratique est une « méthode » (en grec « chemin vers ») dont le but recherché est le bonheur des Hommes et notamment celui de l'individu.

L'activité philosophique de Socrate est entièrement tournée vers l'individu …ce qui l'amènera devant les tribunaux et à la mort. » Inspiration tirée du livre « Socrate » dans la collection Apprendre à philosopher.

 

Cette histoire attribuée à Socrate, je n'en ai trouvé aucune référence, date ou auteur cependant elle me plait toujours car vraiment on apprend à parler autrement lorsque nous passons nos intentions de paroles par ces

3 « passoires » :

Voilà l'histoire, le conte, la légende, le mot avec lequel vous qualifierez ce texte n'a aucune importance, c'est son contenu qui est intéressant…et à notre époque c'est toujours d'actualité :

 

Un jour Socrate rencontre une de ses connaissances  qui lui dit :

« – Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

– Un instant. Avant que tu ne m'en dises plus, j'aimerais te faire passer le test des trois passoires.

– Les trois passoires ?!

– Mais oui, reprit Socrate. C'est ma façon à moi d'analyser ce que j'ai à dire et ce qu'on me dit. Tu vas comprendre… La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

– Non. J'en ai simplement entendu parler…

– Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.

– (…)

– Alors passons à la deuxième passoire : ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

– Ah non ! Au contraire.

– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es pas certain qu'elles soient vraies.

– Euh…

– Pour finir, et c'est ma troisième passoire, est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

Utile, non, pas vraiment.

– Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, à quoi bon m'en parler ? »

 

Lorsque je passe mes interventions verbales ou écrites au filtre des 3 passoires, je m'aperçois de quoi ?

Il n'y a pas qu'une seule et bonne réponse, alors je vous laisse trouver la votre.

Béatrice

Seul je vais plus vite et à plusieurs je vais plus loin

Les groupes, les communautés, les associations ont toutes les mêmes idéaux de rassemblement de personnes dans un même but.

Le développement personnel est évidemment individuel, chacun évolue à son rythme.

Cependant certains ateliers méritent d'être vécus en groupe.

Les énergies présentes subliment une méditation par exemple.

Les différentes personnalités rencontrées lors d'une formation permettent de porter des regards différents sur les problématiques individuelles.

Chacun porte en lui des réponses qui peuvent être partagées avec les autres.

Pour faire partie d'un groupe, seule la bienveillance est requise.

Chacun peut assister à une méditation ou un atelier quand bon lui semble.

Il n'y a aucune obligation de présence.

Il suffit de s'inscrire pour une date choisie (au cas où j'aurai besoin de l'annuler)

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